J'ai insisté pour aller à Olomouc ce week end, malgré tous les soupirs que ça a pu déclencher. Pour une raison simple et évidente: le marché de Noël. Rien à voir avec celui de Brno, glauque à souhait sur cette grande place coupée en deux par les trams incessants.
Olomouc, c'est petit mais finalement vivant en ce samedi après-midi. Cette illusion est due au marché de Noël. Toutes sortes de vin chaud qu'ils appellent punch français, viennois ou gallois selon les stands. Je me soûle à celui appelé Angelika car il y a des petites fraises au fond du gobelet.
Ce qu'il faudrait avec ça: un Bramboràk, une galette de pommes de terre à l'ail frite. (Je suis en période de perdition). Deuxième tentative après l'essai raté à Brno. Je fais la queue, je m'assure cette fois à l'avance du prix. Au moment où j'allais parler, tous les pépés me passent devant. Je n'existe pas aux yeux de la vendeuse. Je suis une non-czech-entity, la seule idée d'avoir voulu acheter comme tous les Tchèques un bramboràk est mission impossible et me remet à ma place direct. Comme dans les cafés où l'on me parle anglais alors que je n'ai pas encore prononcé un mot (je rapelle que je ne vis pas à Prague) et que l'on continue à annôner en anglais alors que je répond en tchèque, que je passe commande en tchèque et que je regarde d'un air "pourquoi me parlez-vous une langue bizarre" le serveur ou la serveuse. Le tchèque est fier, il ne se laisse pas dénaturer, à mon grand regret.
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1 commentaire:
Trop trop bien.
Longue vie a ton blog.
Eh dis je veux ecrire un livre avec toi.
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