Arrivée à la gare principale. Les gens ont des bonnets (contrairement à Brno, au cas où vous auriez du mal à suivre, je me sens donc moins complexée et il fait même pas très froid, mais le bonnet fait partie de l'impondérable, de même que le rohlik au gruau -graham c'est bien gruau non? avant de monter dans le train, et les trams grinçouillants et incessants), un écran géant crache des pubs avec un fond de musique techno. Derrière, des immeubles plus noirs que gris. On a beau venir et revenir, on est toujours surpris. Des mémés portent des skis de fond en pantalon moulant. Ô joies de la plouquitude morave!
Je décide de marcher un peu pour prendre l'air avant ce qui m'attend. Il fait sombre, samedi 17h, pas une boutique d'ouverte. Peu à peu on quitte la grande rue noire glauque pour arriver dans le centre enchevêtré, je me dirige comme un aimant vers le café du musée qui fait des si bonnes tartes tvaroh-fraise/framboises, que je désigne du doigt en disant "moi vouloir ça".
Mais le destin en a décidé autrement.
"Anicko! Anicko!" oh mais qui est cette belle blonde qui m'aborde? Martina! Ahoj ahoj! Elle me tend un tupperware avec du strudel fait maison, "prend tout prend tout je t'en prie!"
De longs cheveux blonds, très jolie et en plus sympa et en plus qui me donne des gâteaux. Et qui me dit que je parle très bien tchèque, ce que j'apprécie à sa juste mesure même si je sais que ce n'est pas vrai.
J'aime bien Olomouc.
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8 commentaires:
une blonde, un strudelopom, des flatteries entre filles... serait-ce là le début d'une grande aventure sentimentale?
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