Tout le monde trouve que l'anthropologie, "ça a l'air vachement intéressant". C'est ce que je pensais aussi, sauf que le problème, c'est que, comme pour la plupart des sciences sociales, cela implique de lire des milliers de pages d'obscurs papers de l'University Chicago Press toutes les semaines. Ce devoir m'incite (plus ou moins) à passer de longues heures chez moi, derrière mon écran, pour tenter de lire sans m'endormir. Ce temps passé chez moi me permet néanmoins d'observer les bipèdes avec lesquels je cohabite. Que l'on oublie de fermer le gaz sans se rendre compte que cela puisse être dangereux, et que au moins on peut penser à ouvrir la fenêtre pour éviter un suicide collectif involontaire, que l'on trouve qu'il fait très froid alors qu'il fait 26°C dans l'appartement, passe encore. Je mets ça sur le compte des différences culturelles.
Mais un point me laisse davantage perplexe, il me faut l'élucider. Nous disposons de deux WC, un en bas, un à l'étage dans la salle de bains. Pourquoi quelqu'un (qui n'est pas moi je crois) semble, à chaque fois qu'il se rend dans cette pièce pour, hypothèse, aller aux toilettes, déroule-t-il la moitié du papier toilette, apparemment non utilisé, pour le mettre par terre à un endroit précis, entre les WC et la baignoire?
Nous avons une ration de papier toilette fournie gracieusement par l'Université tous les jeudis, qui consiste en 4 rouleaux par semaine pour les toilettes du haut, les seuls touchés par cet étrange phénomène. A ce rythme, les 3 derniers jours de la semaine seront un peu justes...
Je n'ai pas encore réussi à identifier l'individu dévideur de PQ, étant donné que mes 4 chers collocs utilisent forcément chacun cette pièce pour se laver (quoique, c'est une hypothèse aussi). Cependant, le couple chinois du rez-de-chaussée est plus enclin à utiliser les toilettes du rez-de-chaussée pour sustenter ses besoins.
Le mystère reste entier, je fais appel à vos hypothèses!
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