lundi 16 février 2009

Snowboard, 2e essai








J'ai parfois du mal à maîtriser ma vitesse.

Ayant décidé samedi dernier qu'il était temps de perfectionner quelques tricks, je pris mon board pour aller rider à Hlubocky. Waou! de la peuf! j'vais pouvoir y aller à donf! J'ai réussi à rentrer le 360°, mais le kicker étant mal shapé (petits cons tchèques!), j'ai raté mon cab et je me suis ramassée. Mais ça va, je reste cool.

Ayant décidé samedi dernier qu'il était temps d'apprendre à faire un virage, je pris la planche, les chaussures, (et le casque, sait-on jamais, que je rentre un trick involontairement) de Bara, bien gentille de n'en avoir rien à cirer qu'une rideuse aussi (in)expérimentée que moi puisse potentiellement détruire son matériel, pour aller m'afficher devant tous les jeunes (et les vieux) d'Olomouc à Hlubocky. J'ai le look bébé, plus les lunettes-masque jaunes qui sont géniales, car on a l'impression qu'il y a du soleil tout le temps, même quand il neige, ce qui était le cas.
Hlubocky, 10m d'altitude, 2 tires-fesses (violents), 1 tire-fesses pour bébé très lent, ce qui ne garantit en rien la non-chute. Premier ramassage sur le parking en essayant de me lever planche aux pieds. Puis essais laborieux de virages qui se soldent par des chutes, juste au moment où passe la bande de jeunes cools (par opposition à moi qui suis cool bien sûr, mais moins jeune).
Puis direction le tire-fesses pour bébés, où je réussis à tomber au démarrage ("non non il ne faut pas s'asseoir, vous êtes bête ou quoi?!").
Le grand tire-fesses me nargue. Je décide qu'une collation s'impose avant de l'affronter. Un combat à mort, lui contre moi.Ce qui est motivant, c'est de se rappeler que, comme chacun sait, l'ego n'existe pas, ce n'est pas moi qui vais tomber, c'est un corps, aucune raison d'avoir honte, la honte n'est qu'une marque d'egocentrisme, et de toute façon, positive thinking, je ne tomberai pas. Le langos (sorte de truc frit avec beaucoup beaucoup d'ail) m'a revigorée, mais comment m'attirer les bonnes grâces du perchiste pour qu'il ralentisse la machine, sans ouvrir la bouche (même moi l'odeur m'indispose), ni utiliser des expressions faciales cachées par le casque (Burton, quand même), et le masque jaune (soleil!)? Je dois avoir l'air teubée, en m'accrochant désespérément aux barrières pour me tirer vers l'avant (avancer dans la file, quoi), car il comprend très bien qu'il va falloir m'aider s'il ne veut pas que la file d'attente prenne du retard. Manque de pot, il ne ralentit pas assez la machine et je me prend une perche dans la tête (merci Burton).
10 mn plus tard, j'ai réussi non sans mal à arriver en haut de la piste. La piste. La seule. Samedi après-midi. Vacances scolaires. Mmm. Je me lance, sans peurs ni reproches. Ca glisse. Et je tourne! je touuurne! (l'effet langos) Aaaah! tous ces gamins qui vont tout droit en chasse-neige! Ca arrive de partout! Il y en a un là devant, je vais le tuer! Milliseconde de panique. Chute. De tout mon poids sur la fesse droite, dans le sens de la pente bien sûr, merci Burton pour ton casque mais pas pour ton protège-fesses mal fichu qui protège rien du tout! (oui j'ai un protège-zadek aussi).
Trois fois la piste, trois fois la chute. C'est ce qu'on appelle mal rentrer son kick de façon répétitive. Quand je n'arrive plus à me relever, je décide qu'il est temps de faire une petite pause (d'au moins une semaine).
J'ai encore du mal à m'asseoir et à utiliser ma jambe droite en général. Blessure de guerre.
J'attends les sponsors.

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